Herpès oculaire

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Ce virus touche aussi bien les enfants que les adultes.

Le virus de l'herpès peut prendre plusieurs formes et avoir différentes localisations :

Herpès oculaire : un virus attrapé par contagion

L'herpès oculaire ou ophtalmique est une maladie transmise par un virus, le plus souvent le virus de l'herpès HSV1.

Il s'attrape par contagion lors d'un contact avec une personne porteuse du virus de l'herpès ou par autocontamination du sujet qui se frotte les yeux après avoir touché d'autres lésions herpétiques sur le visage.

Il se développe sur des parties externes de l'œil, mais peut aussi toucher l'œil lui-même dans certains cas graves.

Comme toutes les autres formes d'herpès, l'herpès oculaire est contagieux : la personne infectée devra faire attention à ne pas contaminer ses proches par le contact (bien se laver les mains est essentiel).

Première manifestation : souvent dans la petite enfance

Comme dans le cas de l'herpès labial ou de l'herpès buccal, l'herpès oculaire apparaît souvent dans la prime enfance (chez les nouveau-nés ayant développé un herpès, plus de 75 % d'entre eux présentent une attente de la peau, des yeux et/ou de la bouche). Pendant cette période, l'enfant n'a pas encore acquis toutes ses défenses immunitaires.

Souvent, l'enfant se contamine l'œil après en se frottant les yeux après avoir touché la bouche d'une personne atteinte du virus (bouton de fièvre).

Une fois que l'herpès aura été diagnostiqué, les parents devront veiller à ce que l'enfant en bas âge ne porte pas ses mains à ses yeux afin de ne pas contaminer une autre partie du visage et propager le virus.

Symptômes herpès des yeux : sécheresse et picotement

L'herpès ophtalmique se localise :

  • sur le pourtour de l'œil (paupières, coin interne de l'œil),
  • ou dans l'œil, occasionnant une irritation des yeux.

Il se traduit par :

  • une sensation de sécheresse oculaire, de picotement,
  • des yeux un peu larmoyants,
  • une gêne dans la vision.

Si vous observez ces symptômes, allez sans tarder voir un ophtalmologiste.

Bon à savoir : le délai moyen pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologiste étant de 68 jours (ou 27 jours pour un nouveau patient présentant des symptômes inhabituels), il est préférable de bien préciser que vous souffrez de symptômes sévères (source : la DREES, ministère de la Santé).

Attention prudence : parfois des suites très graves

Même pour une personne en bonne santé, l'herpès oculaire devient problématique lorsque le virus s'introduit dans l'œil.

On peut le soigner en le diagnostiquant suffisamment tôt. Chez une personne bien portante, l'herpès des yeux se soigne bien, notamment s'il a été diagnostiqué suffisamment tôt.

Il arrive qu'un herpès mal soigné aboutisse à :

  • une kératite herpétique (inflammation de la cornée),
  • l'affaiblissement ou la perte totale de la vision de l'œil.

Une extrême prudence est donc de rigueur pour ce type d'herpès, notamment chez les sujets dont le système immunitaire est affaibli (les patients sous médication anticancer, les personnes ayant subi une greffe d’organe ou en cas de maladie auto immune) ou chez la femme enceinte.

Herpès ophtalmique : un traitement adapté

Dans tous les cas, une consultation médicale est impérative pour établir un diagnostic de l'herpès. Le médecin traitant peut prescrire un traitement curatif (pour soigner l'herpès) et/ou préventif.

Pendant toute la durée du traitement, le patient reste contagieux.

Traitement curatif de l'herpès des yeux : selon le profil du patient

Le médecin doit adapter le traitement à son patient :

  • personne en bonne santé :
    • traitement local,
    • et traitement antiviral : si l'herpès est très virulent et se trouve localisé dans la cornée, il est indispensable de faire un examen ophtalmologique approfondi ;
  • personne fragilisée ou femme enceinte : traitement local et traitement antiviral conjointement.

Ce type d'herpès doit absolument être soigné par un professionnel.

Attention ! Ne pratiquez surtout pas l'automédication ! À proscrire : les gouttes que l'on essaie de se mettre dans l'œil tout seul en pensant calmer le processus et qui ne feraient qu'accentuer le risque d'endommager la vision.

Éviter les rechutes avec un traitement préventif

Lorsque le virus s'est manifesté une fois, la personne atteinte pourra rechuter par poussées d'herpès.

Ces rechutes sont souvent liées à des facteurs physiques (période menstruelle, traumatismes cutanés...) ou psycho-émotionnels : chaleur, fièvre, maladie, stress, anxiété, fatigue, etc.

Dans certains cas, elles pourront être évitées grâce à un traitement préventif adapté, notamment homéopathique.

En naturopathie on préconise de :

  • renforcer son système immunitaire (entre autres en supprimant tous les facteurs de risque) ;
  • modifier son alimentation, c’est-à-dire éviter les produits dévitalisants (tabac, alcool, sucre, chocolat, sodas, aliments raffinés ou trop cuits, etc.) et introduire des éléments vitalisants tels que les légumes, les fruits, les crudités, les aliments issus de l’agriculture biologiques, etc. ;
  • consommer de la lysine qui empêcherait le virus de se multiplier lorsque son taux est supérieur à celui de l’arginine, ce qui suppose :
    • de limiter les aliments riches en arginine : chocolat, oléagineux (noix, noisettes, amandes, pistaches, cacahuètes et arachides),
    • de privilégier les aliments riches en lysine : œufs, légumineuses, poissons, viandes, fromages (en particulier le parmesan) et les aliments fermentés tels que la chou­croute, la soupe miso, etc.

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